Court métrage

Pour sa 22ème édition, le festival international du cinéma africain de Khouribgaa ouvert ses portes de compétition au film documentaire. Dans la même lignée, une nouvelle compétition verra le jour pendant cette édition.15 courts métrages africains, provenant de 13pays, seront en lice pour cette nouvelle aventure.Ces films concourront pour le grand prix
« Najib Ayyed » ainsi que pour le prix du jury « Paulin Soumanou Vieyra ».

Le court métrage connaît ses débuts d’ores etdéjà avec le début même du cinéma ; les premières représentations cinématographiques étaient des fragments de vie de la société de l’époque,comme l’illustre le fameux exemple « l’arrivée d’un train en gare de la Ciotat » réalisé par les frères Lumières en 1895. Aujourd’hui, avec l’avènement technologique, le court métrage inspire de plus en plus les amateurs du septième art.

Malgré sa brièveté, cette création cinématographique n’est pas toutefois aisément praticable.Le créateur se trouve contraint de montrer le tout dans quelques minutes ; son génie artistique ne doit montrer que le nectar de sa réflexion, de son histoire et de sa vision des choses par des codes filmiques minimaux.

Comme le rapport entre le roman et la nouvelle, la narration dans le court métrage se fait à travers le nombre le plus restreint de personnages, de lieux et d’actions ; de ce fait, chaque détail est indispensable dans la trame narrative filmique. La fiction dans ce sens se révèle par un minimum de langage cinématographique.

L’image est l’essence du cinéma.Pour le court métrage, cette question s’avère encore primordiale ; elle est la clé du message du film abrégé. Cette brièveté ne donne pas lieu à des ‘pauses’ filmiques qui demandent un temps plus long.

Bref, Le travail du réalisateur du court métrage est bel et bien un travail synthétique, s’ajoute à cela son génie artistique ; tous ces critères définiront le vainqueur de cette édition qui sera le premier dans son genre.