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Le Grand Prix Ousmane Sembene pour le film :
« Shimoni » d’Angela Wanjiku (Kenya)
Le rideau de la 23ème édition du FICAK est tombé. La capitale du phosphate a encore une fois vécu au rythme d’un festival qui a désormais conquis les cœurs de nos cinéphiles, critiques et de nos cinéastes africains car ils y trouvent incontestablement un espace de partage et de réflexion sur le devenir du cinéma de notre continent, mais aussi un espace de délectation et d’interaction.
Khouribga nous a encore une fois plongés au cœur de l’Afrique à travers les images les plus sincères, les plus franches et les plus authentiques de notre continent. Khouribga a encore une fois créé l’émotion, mais aussi déclenché la réflexion sur un cinéma africain qui souffre, qui à chaque fois qu’il accouche d’une réalisation filmique, c’est dans la douleur et la joie du nouveau-né.
Le festival de Khouribga, en se lançant donc sur des bases solides, s’est érigé ainsi en véritable forum du champ cinématographique africain, un forum ouvert et fiable avec des programmes riches et variés, des présences éminentes de l’image mouvante africaine et des débats les plus fructueux et les plus pertinents.
Ainsi, cette année encore le FICAK de la capitale du phosphate a créé l’émotion aussi bien au moment des hommages qu’au moment de la cérémonie de remise des prix. Pourla cérémonie d’hommage, ce fut le tour à Bachir Ouakine, un fils du bled, un acteur comédien qui n’est plus à présenter. En effet, son parcours artistique s’étend sur plus de quatre décennies, qui s’est traduit par de nombreuses œuvres dans lesquelles, il mêle humour et drame. En l’occurrence « Symphonie marocaine » du réalisateur marocain Kamal Kamal, « Masoud, Saida et Saadane » du réalisateur marocain Brahim Chkiri, « Alo 15 » de Mohamed Al Yonsi, « Dar El Warata » de Hicham Jebbari et autres. Ceci étant, l’acteur, qui évolue également en Italie où il a obtenu un master en communication audiovisuelle à l’Institut Supérieur Federico Fellini, se qualifie de « polyvalent ».
Autre évènement de cette 23ème édition du FICAK, on déclara la naissance de la Fédération Panafricaine des Festivals de Cinéma et de l’Audiovisuel constituée de 11membres dont le Fespaco de Burkina, Fasso, le JCC de Tunisie, le FICAK du Maroc, l’Ouksor de l’Egypte, Lagune de Côte d’Ivoire, Ecrans Noirs du Cameroun, Machriki du Rwanda, Recico du Bénin, FIFIDHO du Niger, Festival de Bangui de Centre Afrique et FICAB du Burundi. Une fédération dont le principal objectif est de renforcer la coopération et l’échange entre les festivals africains.
Pour cette soirée de clôture, ce fut aussi le tour duréalisateurburkinabéMeda Stanislas Benile et président du jury pour monter sur l’estrade sur fond d’un suspense intense tellement un prix à Khouribga compte beaucoup pour nos cinéastes surtout les plus jeunes d’entre eux, un prix à Khouribga augure un avenir meilleur pour tout cinéaste à la recherche d’une piste idoine dans les « broussailles de la jungle » cinématographique africaine. Et c’est donc dans une ambiance dansante et festive que le jury en chœurannonça tout ce que tout le monde haletait pour le savoir :
Voici, par ailleurs, le verdict final de cette 23ème édition du Festival International du Cinéma Africain de Khouribga :
Section longs métrages
ELAZHAR
