En général, le discours critique a trop souffert d’absence de légitimité. Celle-ci n’est jamais acquise une fois pour toute et c’est la critique qui doit la forger à chaque exercice. C’est une légitimité qui n’est pas le résultat d’un consensus ou d’une reconnaissance institutionnelle car elle est toujours immanente au discours qui la porte. Et aujourd’hui et dans le domaine de la critique globalement et dans le domaine de la critique cinématographique en particulier, ce sont les réseaux sociaux qui s’interfèrent pour ébranler la critique cinématographique dans son contexte dit « traditionnel », un contexte investi désormais par les rouages des nouvelles technologies.